Comment bien recruter dans l’immobilier ?
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Le profil de candidat typique ? Pas nécessairement expérimenté, mais informé et courtisé
La plupart des candidats (82 %) ont au moins un diplôme. Un talent sur dix déclare avoir un baccalauréat 5 ou plus et presque autant se déclarent autodidacte (niveau d’éducation inférieur au baccalauréat). D’un autre côté, une personne sur deux a déclaré n’avoir aucune expérience dans ce marché et le même pourcentage de talents prétendant être en réorientation professionnelle.
« L’immobilier connaît un mouvement global important. C’est un domaine de choix pour la conversion professionnelle, dit Antoine Mesnard, fondateur et président de Recrutimmo. Dans ce cas, les candidats doivent donc faire preuve d’agilité, de polyvalence et de transversalité.
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Sans surprise, dans un marché du travail aussi dynamique, l’étude montre que le talent est particulièrement en demande : près de 78 % des répondants disent avoir été contactés par un recruteur au cours des six derniers mois. Ils sont détenteurs d’un Bac à 90% et sont âgés entre 25 et 35 ans. Une grande majorité de candidats ont un profil LinkedIn. Ce réseau social est très acclamé par les répondants détenteurs d’un Bac 5.
En ce qui concerne la recherche d’emploi, la plupart des répondants disent qu’ils consultent presque systématiquement des sites publicitaires sur Internet.
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Le sondage analyse également le processus d’entrevue et la façon dont les candidats s’y préparent. Alors que la plupart d’entre eux font des recherches sur le recruteur (46 %), un talent sur trois prétend connaître le marché actuel de l’entreprise de recrutement (29 %). Pour l’interview, les plus audacieux (17%) parient sur leur spontanéité, se montrant sans aucune préparation. Cette tendance s’accroît depuis l’âge de 35 ans.
Les principales motivations des candidats ? Rémunération, perspectives de changement rapide et atmosphère sur le lieu de travail
Interrogés sur les leviers qui les inciteraient à accepter une nouvelle opportunité, les candidats ont placé une meilleure rémunération en tête de liste. Les perspectives d’évolution rapide viennent en deuxième position.
En ce qui concerne les priorités dans leur vie professionnelle, la rémunération semble également être cruciale pour les candidats. L’atmosphère dans le lieu de travail est placée en deuxième position. En outre, la reconnaissance démontrée par le gestionnaire touche principalement les jeunes et semble moins décisive pour les candidats de rang supérieur.
Enfin, selon les répondants, les métiers les plus recherchés dans l’immobilier sont :
Les compétences douces, une notion inconnue de 56% des candidats
Une notion récente, les compétences non techniques ou les aptitudes comportementales, prennent de plus en plus d’importance dans le processus de recrutement. Cependant, le sondage révèle que ce concept est encore très peu connu des candidats : plus de la moitié (56 %) prétendent ignorer ce terme, mais reconnaissent son importance dans le processus de recrutement. Les 25-35 ans et les Bac 5 sont les plus susceptibles de connaître le concept, contrairement à l’âge de 55 ans.
Sur ce point, les candidats croient que les 3 compétences comportementales de base pour travailler dans l’immobilier sont :
D’ autres éléments sont également déterminants dans le processus décisionnel des recruteurs aux yeux des candidats
:
D’ autre part, pour les candidats de plus de 55 ans ans, le curriculum aurait plus de poids dans la décision finale que le savoir-faire et le contact humain pendant l’entrevue. « Il est essentiel que le candidat est conscient, que l’immobilier nécessitera une forte adaptabilité et la distribution de « Soft Skills » spécifiques à sa profession », concludeAntoInemesnard.