Le salaire moyen en France en 2021
De nombreux indicateurs permettent d’évaluer le salaire moyen aujourd’hui en France. Les statistiques prennent notamment en compte le salaire net annuel et le salaire mensuel brut, deux valeurs qui reflètent l’état des lieux. Nous revenons pour vous sur les données fournies par l’Insee, l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Plan de l'article
- Qu’est-ce que le salaire moyen : définition
- Salaire net annuel moyen et salaire net annuel médian
- Le montant du salaire moyen en France
- Evolution du salaire moyen en France sur 20 ans, par sexe
- Un fossé entre le salaire moyen des femmes et des hommes
- Le salaire net annuel moyen par métier
- Salaire net annuel moyen des chefs d’entreprise entre 1995 et 2015
- Hausse de salaire net annuel moyen : et le pouvoir d’achat ?
- Le salaire net annuel moyen d’un cadre en France
- Le point sur le salaire médian en France
- Le salaire brut mensuel moyen en France
- Et pour la suite : 2021 ?
- Salaire moyen en France : les chiffres de l’OCDE pour 2021
- Cadres : quels facteurs influencent le salaire moyen en 2021 ?
- Regard global sur l’évolution des salaires : 2000-2020
Qu’est-ce que le salaire moyen : définition
Ce que l’on appelle salaire moyen est aujourd’hui défini de la sorte :
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En fréquence annuelle, le salaire moyen net correspond au salaire en équivalent temps plein (EQTP). Aucun temps partiel n’est pris en compte, afin de se baser sur des données équivalentes pour effectuer la comparaison.
Ce salaire en équivalent temps plein est exprimé sur toute une année et ce, quel que soit le volume horaire effectué par le salarié au réel. L’Insee prend en compte, pour son calcul, toutes catégories de postes connus, temps partiel compris, au prorata du volume travaillé.
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Salaire net annuel moyen et salaire net annuel médian
Il est important de noter la différence faite entre le salaire net annuel moyen et le salaire net annuel médian. Le salaire net annuel médian correspond au 5e décile. Ceci signifie que la moitié de la population française entrant en ligne de compte dans l’observation de l’Insee gagne plus que ce chiffre, tandis que l’autre gagne moins.
Le salaire net annuel moyen correspond, lui, au salaire mensuel en EQTP. Il s’applique à toute personne travaillant dans le secteur professionnel privé, ou dans une entreprise publique.
Le montant du salaire moyen en France
En 2020, il faut savoir que le salaire brut mensuel a augmenté de 0,5 %, et ce, pour l’ensemble de la population, selon une étude menée par l’Insee et publiée en 2015. Les dernières données disponibles datent en effet de cette étude rendue publique par l’Institut.
Ainsi, le salaire moyen s’élevait en France, en 2015, à 26 234 euros net par an, une donnée qui, en termes de salaire brut mensuel, dépassait pour la première fois les 3 000 euros. En effet, en 2016, l’Insee note un salaire brut mensuel de 3 021 euros en moyenne, toutes catégories socio-professionnelles confondues.
Cette hausse est certes rythmée, mais elle va différer selon le métier, la taille de l’entreprise et le sexe. Cette dernière statistique rendue publique a probablement évolué, mais les chiffres ne sont pas encore rendus publics en 2021.
Evolution du salaire moyen en France sur 20 ans, par sexe
Entre 1995 et 2015, on peut noter, selon les données rendues publiques par l’Insee, que le salaire moyen est passé de 15 249 euros net à 23 568 euros net pour les femmes. Pour les hommes, ces statistiques passent de 19 516 euros net à 28 794 euros net par an.
Toutes catégories confondues et si l’on prend en compte l’ensemble des salariés en France, le salaire moyen net est passé de 17 928 euros net en 1995 à 26 634 euros net en 2015. Une progressivité stable et évolutive qui laisse présager de bonne statistiques d’évolution pour les hommes et pour les femmes.
Ces données ont été publiées en 2017 pour des études menées en 2015 et marquent en une évolution à la hausse entre 2014 et 2015 (+ 1,2 %), contre une hausse de + 1 % en 2014 par rapport à 2013.
Un fossé entre le salaire moyen des femmes et des hommes
Des disparités notoires existent entre le salaire net annuel moyen d’un homme et le salaire net annuel moyen d’une femme travaillant tous deux en France. Cet état de fait est l’objet d’une vaste polémique sur la revalorisation des salaires, qui tendrait à réajuster les salaires pour atteindre une équité justifiée. À travail égal, salaire égal.
En 2015, le salaire net annuel moyen des hommes reste plus élevé que le salaire net annuel moyen des femmes. La différence est en effet de 5 226 euros net sur une année, ce qui est, on peut le dire, un fossé.
Cet écart se creuse par ailleurs au terme de trois années de réductions consécutives. On note en effet que le rythme de progression de la hausse des salaires est le même côté hommes et côté femmes ( + 1,2 % en 2015). 2007 reste l’année qui a marqué un dépassement du taux d’augmentation du salaire net annuel moyen des hommes sur celui des femmes.
Le salaire net annuel moyen par métier
On note que le salaire net annuel moyen diffère en fonction du sexe du salarié , mais aussi en fonction du métier, ou de la catégorie socio-professionnelle (CSP).
Ainsi, en 2015, le salaire net annuel moyen atteint 64 875 pour un chef d’entreprise, contre 19 851 pour un employé, secteur privé et public confondus. Les chefs d’entreprise profitent d’une hausse importante de leur salaire net annuel moyen, selon l’Insee. Entre 2014 et 2015, cette hausse s’élève à + 1,6 %.
Les apprentis et stagiaires, eux, ont pu bénéficier d’une augmentation annuelle entre 2014 et 2015, de + 7,2 %, une évolution marquée. Entre les deux, on retrouve les professions intermédiaires, qui sont nombreuses mais progressent le moins, toujours selon les études rendues publiques par l’Insee en 2015. La hausse du salaire net annuel moyen des professions intermédiaires plafonne à + 0,5 % en une année.
Le salaire annuel net moyen en temps complet est évidemment net de toutes cotisations sociales, CSG (contribution sociale généralisée) et CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale).
En termes de méthodologie mise en avant par l’Insee pour regrouper ces statistiques moyennes, le salaire annuel net moyen ne prend pas en compte la participation ou l’intéressement placé en plan épargne entreprise. Le calcul du salaire annuel net moyen ne prend pas en compte les salariés des entreprises agricoles (depuis 1994), ni les salariés des particuliers employeurs.
Salaire net annuel moyen des chefs d’entreprise entre 1995 et 2015
En 20 ans, l’Insee note que les chefs d’entreprise sont ceux qui ont le plus bénéficié d’une hausse notoire de leur salaire net annuel moyen, avec + 89 %.
Si l’on prend le salaire net annuel moyen d’un salarié en 1995 et en 2015, cette hausse est nettement moins marquée, avec + 43, 4 %. Derrière les patrons, on retrouve les stagiaires et apprentis, avec une hausse de + 68,2 %, et les ouvriers, avec une hausse de + 51,7 % entre 1995 et 2015.
Toutes CSP confondues, c’est-à-dire professions intermédiaires, patrons, apprentis stagiaires et ouvriers, on note que seules ces 3 dernières catégories socioprofessionnelles enregistrent une progression de leur salaire net annuel moyen, supérieure à celle de l’ensemble des salariés (+ 48,6 % entre 1995 et 2015).
Les professions intermédiaires n’ont enregistré qu’une hausse de 34 % sur cette période de 20 ans. Ces données sont évidemment à mettre en regard avec le niveau de vie et le pouvoir d’achat.
Hausse de salaire net annuel moyen : et le pouvoir d’achat ?
Le pouvoir d’achat ne bénéficie pas forcément d’une hausse régulière et équivalente, dès lors que le salaire net annuel moyen augmente et progresse. Ceci est notamment dû à la hausse du coût de la vie (inflation).
Les salariés ont dû faire face à l’inflation, un taux qui reflète le prix à la consommation. En 2015, on note que ces prix sont stables, ce qui n’a pas toujours été le cas sur l’ensemble de cette période. En effet, en 20 ans, le taux d’inflation a dépassé à deux reprises (1996 et 2012) le taux de croissance du salaire net annuel moyen (ensemble des salariés).
On note également, selon les données fournies par l’Insee, une équivalence stable entre le taux d’évolution du salaire net annuel moyen et du taux d’inflation en 2003 (+ 2,1 %). Une équivalence qui reste exceptionnelle puisque les prix à la consommation ont plutôt tendance à augmenter plus rapidement que le taux de croissance du salaire net annuel moyen.
Le salaire net annuel moyen d’un cadre en France
L’Insee regroupe les données disponibles en 2015. Selon ces statistiques, les professions intellectuelles supérieures et les cadres enregistrent un salaire net annuel moyen de 48 903 euros en 2015. Ceci correspond à une hausse sur 6 années consécutives, depuis 2009.
Ce taux de croissance du salaire net annuel moyen des cadres et professions intellectuelles supérieures est plus important que celui de l’ensemble des salariés, toutes catégories socioprofessionnelles confondues. Ce taux n’a baissé qu’une seule fois, selon les données fournies : en 2009, avec une baisse de – 3,2 % comparé à 2008.
Le salaire net annuel moyen des cadres et des professions intellectuelles supérieures représente le 2e salaire net annuel moyen le plus élevé sur les 6 catégories socioprofessionnelles prises en compte dans les études de l’Insee.
On note par ailleurs que le salaire net annuel moyen des cadres et professions intellectuelles supérieures enregistre une hausse de + 1, 1 % sur un an en 2015.
Le point sur le salaire médian en France
Comme nous l’avons vu précédemment, le salaire net annuel médian revient au salaire net annuel du 5e décile. Ceci revient à observer que la moitié de la population étudiée pour les besoins de l’étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques gagne plus que la médiane, tandis que l’autre moitié gagne moins que cette même médiane.
En 2015, le salaire net annuel médian en équivalent à temps plein (EQTP) correspond à 21 309 euros, soit une hausse de + 0, 8 % par rapport à l’année précédente. Une progression relativement faible si l’on tient compte des chiffres rendus publics depuis 1995.
Le salaire brut mensuel moyen en France
Parlons maintenant de salaire brut mensuel moyen. La rémunération brute mensuelle des salariés du secteur privé et du secteur public en équivalent à temps plein (EQTP) s’élève en moyenne à 2 998 euros en 2016. Ces chiffres viennent confirmer une hausse de + 0,7 % par rapport au salaire brut mensuel moyen de 2015 (2 962 euros), toutes catégories socioprofessionnelles confondues.
En prenant du recul sur le Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance), le salaire brut mensuel moyen est à plus du double du montant du Smic en vigueur à cette époque, soit 1 457,52 euros par mois.
Le salaire brut mensuel moyen par sexe
L’écart de rémunération est lui aussi observé sur le salaire brut mensuel moyen des hommes et le salaire brut mensuel moyen des femmes.
Ainsi, le salaire brut mensuel moyen des femmes est inférieur de 18 % par rapport au salaire brut mensuel moyen des hommes. Au détail, cet écart s’élève à 19 % chez les cadres et à 7 % chez les employés.
L’écart homme / femme a tendance à être revu à la baisse d’année en année, notamment en 2015 et 2017.
Le salaire brut mensuel moyen par CSP
Chez les employés, il ressort des études de l’Insee que le salaire brut mensuel moyen est de 2 198 euros contre 5 514 pour les cadres, deux valeurs qui sont en hausse respective de 1,2 % et de 1 % sur un an (2015).
Le salaire brut mensuel moyen par taille d’entreprise
Par ailleurs, le salaire brut mensuel moyen se calcule également en prenant en compte la taille de l’entreprise. La taille d’une entreprise est un critère essentiel qui explique une telle dispersion du salaire moyen en France.
Et à ce titre, on note que plus l’entreprise est importante, plus les salaires suivent. En effet, au sein des TPE (très petites entreprises de moins de 10 salariés), la rémunération brute mensuelle s’élève en moyenne à 2 439 euros en 2015, alors que dans une entreprise de plus de 500 salariés, ce salaire peut atteindre les 3 376 euros.
Sans surprise, on constate le même phénomène sur le salaire mensuel net moyen des Français, qui peut passer de 1 857 euros par mois pour un salarié en TPE à 2 251 euros par mois pour un salarié d’une entreprise de plus de 500 salariés.
Et pour la suite : 2021 ?
Dans cet article, on a pu comparer, selon les données fournies par l’Insee et rendues publiques en 2015, le salaire moyen de Français par sexe, CSP et sur une période s’étalant sur 20 ans. On a pu constater une hausse, des disparités certaines, à mettre en regard avec l’inflation et la hausse du coût de la consommation.
D’après ces chiffres, il est à parier que la prochaine étude nationale de l’Insee mettra en relief les évolutions des 5 dernières années, avec, nous l’espérons, des progressions significatives dans l’égalité homme-femme, ainsi qu’une stabilisation du prix à la consommation (moins sûr).
Si les salaires moyens augmentent, le pouvoir d’achat reste, lui, une valeur à étudier d’année en année afin de bien comprendre les tenants et les aboutissants d’une hausse du salaire moyen.
Avec la crise sanitaire en cours depuis 2019, les statistiques prochainement publiées devraient être intéressantes à analyser. Jusqu’où ira la crise et fait-elle tâche d’huile sur tous les secteurs de l’économie ?
Le salariat est en évolution et avec lui, on a pu constater en parallèle un boom dans la création d’auto-entreprise. Force est de constater que les Français cherchent d’autres moyens de stabiliser leur pouvoir d’achat, en se réappropriant leur manière de consommer et de gagner leur vie.
Salaire moyen en France : les chiffres de l’OCDE pour 2021
Si l’on ne peut encore s’avancer sur 2021, l’OCDE a toutefois publié des chiffres en 2020, qui permettent d’en savoir plus. Tous secteurs confondus, le salaire moyen en France s’élève à 39 250 euros par an, en 2019. Cette donnée a été fournie en dollars, ce qui correspond à 46 481 $.
Au détail, il n’est pas encore possible d’avoir des chiffres sur les 5 dernières années, mais on note, selon l’Insee, que le salaire moyen s’élèverait en 2019 à 2 238 euros. Ces statistique sont à mettre en regard avec le fait que le nombre de cadres a triplé en l’espace de 40 ans en France (15 % de la population active en 2019.
De son côté, l’Apec (Association pour l’emploi des cadres) note dans son Baromètre annuel 2020 que le salaire moyen brut annuel des cadres, en 2018, s’élèverait à 57 000 euros (salaire fixe + part variable). La part variable peut représenter jusqu’à 25 % d’un rémunération annuelle brute totale pour un cadre.
Cadres : quels facteurs influencent le salaire moyen en 2021 ?
Tout comme pour les critères et facteurs pris en compte par l’Insee pour le calcul du salaire moyen des Français sur 20 ans, on peut ici aussi prendre en compte les facteurs suivants, en notant une part importante accordée au détail des facteurs d’influence par l’Apec :
- La taille de l’entreprise
- L’âge des salariés
- Le sexe du salarié
- Les secteurs d’activité
- Le lieu de travail
Tous ces critères pèsent dans la balance et jouent sur le calcul du salaire moyen mais aussi sur le calcul du
La taille de l’entreprise
Comme on l’a vu dans les données fournies par l’Insee sur la période 1995-2015, la taille d’une entreprise joue sur la rémunération des salariés. Plus une entreprise est grande, plus les salaires sont élevés.
Parmi les hommes et les femmes à profil identique, l’Apec, dans son Baromètre annuel, note que :
- Dans une entreprise de moins de 50 salariés, la rémunération annuelle médiane (brut) s’élève à 45 000 euros.
- Dans une entreprise de 50 à 99 salariés, celle-ci s’élève à 48 000 euros.
- Dans une entreprise de 100 à 249 salariés, la rémunération annuelle médiane en brut est de 49 000 euros.
- Dans une entreprise de 250 à 999 salariés, la rémunération annuelle en brut est de 50 000 euros
- Enfin, dans une entreprise de plus de 1 000 salariés, elle atteint les 51 000 euros.
On note aussi, constat à déplorer que plus la structure de l’entreprise s’avère petite, plus les disparités homme-femme sont marquées sur les salaires.
L’âge des salariés
L’âge des salariés est un facteur récurrent pris en compte par l’Apec dans ses études pour le Baromètre annuel. Les salaires ne sont évidemment pas les mêmes pour de jeunes diplômés que pour des salariés ayant une ancienneté certaine au sein d’une entreprise.
L’Apec note que le salaire annuel brut médian d’un jeune diplômé, un an après sa sortie d’études et avec un Bac + 5, s’élève à 30 000 euros. Les cadres de plus de 55 ans, eux, peuvent percevoir jusqu’à 55 000 euros en brut annuel en rémunération médiane.
En dehors de cela, s’ajoutent à la rémunération brute annuelle (fixe + variable) les primes éventuelles accordées selon l’expérience ou d’autres critères d’influence.
Le sexe des salariés
Le sexe des salariés est encore et toujours sur la table des sujets sensibles en ce qui concerne la rémunération. Si l’Insee estime que l’écart est de 18 % à 18,5 % entre un homme et une femme, ce fossé se creuse chez les cadres supérieurs (21 %).
Une enquête insertion menée par la CGE (Conférence des grandes écoles) en 2020 sur la promotion 2019 donne notamment des pistes sur la question. Il apparaît que le salaire moyen annuel brut hors prime d’une femme cadre (promotion 2019) s’élève à 36 327 euros. Pour un homme, cette donnée s’élève à 38 495 euros, ce qui représente un écart de 5,6 %.
Il apparaît aussi, selon l’Apec, que l’écart hommes / femmes sur la rémunération médiane des cadres s’accentue avec le temps. Ceci signifie qu’en début de carrière, cet écart serait moins important. En revanche, si l’on en croit ces chiffres, les femmes cadres auraient plus de difficultés à obtenir des augmentations suivant leur évolution.
Les secteurs d’activité
Tous les secteurs d’activités ne sont pas aussi rémunérateurs. On observe donc des disparités entre le secteur des banques et assurances (salaire médian brut : 53 000 euros), le moins rémunérateur pour les cadres, et le secteur de l’industrie pharmaceutique, le plus rémunérateur (salaire médian brut : 60 000 euros)
Au milieu de tout cela, on retrouve, par échelle de progression, les secteurs d’activités suivants :
- Automobile, aéronautique et autres matériels de transport
- Immobilier
- Energies et eau
- Meuble, textile et industries manufacturières
- Equipement électrique et électronique
- Télécommunications
- Bois, papier et imprimerie
- Chimie, caoutchouc, plastique
La variation est progressive et s’échelonne de 53 650 euros à 56 000 euros en salaire médian brut annuel.
D’autres secteurs porteurs incluent notamment le digital et l’IT, la construction ou encore l’ingénierie.
Le lieu de travail des salariés
Toujours selon les données communiquées par l’Apec et concernant les cadres, il ressort qu’un salarié travaillant à Paris, la capitale, perçoit de fait un salaire plus élevé qu’un salarié n’y travaillant pas et étant situé en région.
Il faut toutefois prendre du recul sur ces données, compte tenu du coût de la vie notoire de la capitale. Cet écart peut toutefois atteindre les 11 % entre une rémunération de cadre en Île-de-France et celle d’un cadre travaillant en région.
En France, 40 % des emplois cadres du secteur privé sont situés en Île-de-France. La rémunération médiane brute annuelle dans le privé s’élève à 52 000 euros en Île-de-France (Source : Apec), contre 47 000 euros pour les autres régions (données Apec 2019).
Regard global sur l’évolution des salaires : 2000-2020
Les données de l’Insee s’arrêtent officiellement en 2015. Cela dit, l’OFCE, l’Observatoire français des conjonctures économiques, un laboratoire intégré à Sciences Po, la hausse des salaires a continué de progresser entre 2015 et 2020.
Cette hausse des salaires moyens s’expliquerait notamment par la disparition progressive des emplois les moins qualifiés. Les salaires augmentent, mais les inégalités, elles se creusent et grandissent. Plus caricaturalement, les plus aisés s’enrichissent et les moins aisés s’appauvrissent.
Ce fossé a été constaté dès 2004. Le seuil national en dessous duquel se situent 90 % des salariés français était de 36 000 euros, contre 31 000 euros dans les années 1980s. Une donnée qui peut être surprenante mais qui expliquerait les inégalités de salaires.